[:]Bonjour à tous,
La truite, poisson fantasque du début de saison, qui pour beaucoup d’entre nous hante les nuits des premiers jours de mars. Une cible de choix pour les pêcheurs aux leurres, de par la technicité de sa pêche, et son esthétique quasi divin.
Leurre souple, l’intérêt…
La pêche de la truite aux leurres ne date pas d’hier, cuillers et poissons nageurs défilent depuis bien des années dans nos rivières et restent toujours des appâts de choix pour traquer ce merveilleux salmonidé. Cependant, au fur et à mesure que les niveaux baissent, que l’eau s’éclaircit et que de nombreux pêcheurs sont passés sur les rives, la truite rechigne à se laisser séduire par nos imitations,
à nous de jouer la différence…
Détection des touches, ferrages…
Pour un maximum d’efficacité, utiliser une tresse fine (inférieure à dix centièmes), à laquelle vous ajouterez un brin de fluoro-carbone d’environ trois mètres, du diamètre de votre choix. Une règle d’or, laissez parler vos sens. Les yeux rivés sur la tresses, maitrisez chaque mouvement de canne pour garder un contact permanent avec votre leurre. Au moindre mouvement ou lourdeur sur la ligne, sanctionnez aussitôt par un ferrage ample et décontracté afin de ne pas rompre la ligne. Vous serez sans doute surpris, d’une part, du nombre de touches, d’autre part du nombre loupé. Gardez les nerfs solides.
Vous l’aurez compris, le leurre souple offre de multiples perspectives en termes de pêche à la truite. Il convient de diversifier les postes de pêche, les grammages des têtes plombées, les animations, … afin de trouver la combinaison payante. Et surtout, soyez imaginatifs.
A bientôt,
Matthieu Pornon