Le comportement du bar avec les marées et les coefficients

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le bar n’est pas un chasseur, c’est un poisson fainéant. Il est donc pour lui important d’avoir une bonne rentabilité dans ses déplacements, c’est à dire qu’il va être actif avec un minimum de dépenses énergétiques pour un maximum de calories encaissées.

Pour cela, il adopte différents comportements en fonction des marées et des coefficients.

D’abord, il faut comprendre la marée. En résumé, une marée dure environ 6 heures, qu’elle soit montante ou descendante.

Durant ces 6 heures de marée, la mer va monter ou descendre d’une certaine hauteur d’eau. Cette hauteur d’eau varie en fonction du coefficient : plus le coefficient est haut, plus la hauteur d’eau sera importante et à contrario plus le coefficient sera faible, plus la hauteur d’eau sera faible. Cette différence de hauteur entre la pleine mer et la basse mer, on la nomme le marnage.

Plus le coefficient est grand, plus la pleine mer et la basse mer seront importante.

Pour de faibles coefficients, le bar recherche les petites veines de courant et les petites passes. C’est dans ces endroits que l’on retrouve un maximum de courant à faible coefficient. Ce courant va alors brasser plus de petits poissons et va activer le carnassier à chasser.

Pour les faibles coefficients et donc les faibles courants, il vaut mieux privilégier les leurres de type shad comme le Swat Shad et le Néo Shad pour une meilleure action. De plus, le Néo Shad avec ses stries prononcées amplifie les turbulences lors de sa nage pour encore plus de vibrations.

Analyser ce que mange le bar en fonction des coefficients

Pour les gros coefficients, il se retrouve sur des zones plus vastes capable de brasser de grandes quantités de petits poissons. Son comportement de chasse reste plus ou moins le même, toujours un minimum d’énergie pour un maximum de nourriture.

Pour les gros coefficients et donc les forts courants, il vaut mieux privilégier un corps sans stries prononcées pour fluidifier la nage dans le fort courant comme le Swat Shad, le Shad GT ou encore la nouveauté 2019, le Speed Factor.

Le bar adopte également un troisième comportement, le comportement de l’étale. L’étale c’est le moment où le courant s’inverse, le niveau de la mer est stable donc il y a plus de courant. A ce moment, le bar est opportuniste, c’est-à-dire qu’il se nourrira si la nourriture lui tombe devant.

Joli labrax de notre ami breton Loic au Lançon ZX.

Le Lançon ZX est un leurre à tout faire, il marche avec toutes les techniques et tous les montages.

Lorsque le courant reprend, le bar réadapte son mode de chasse.

Concernant les marées, le comportement du bar n’est pas général, il est spécifique en fonction de l’endroit pêché car l’impact de la marée sur différents fonds ne sera pas le même. Pour trouver le moment de marée propice à la pêche du bar, il faut donc observer soi-même le spot à différentes heures de marée pour comprendre l’effet de la marée et traduire ensuite le comportement du bar sur le spot observé.

Il y a tout de même des moments favorables : les trois premières heures de marée montante ou descendante sont les plus bénéfiques car c’est dans ces heures là que l’activité générale de la marée est la plus forte.

A partir de là, le choix du leurre se fera : Néo Shad  et Shad GT pour de grandes vibrations, Fire eel pour une imitation lançon, Speed Factor pour être polyvalent…

Bonne saison de pêche et n’oubliez pas de partager vos prises sur le Forum Delalande, sur Facebook.

Mathieu et Gwenadu

Bizzzh

 

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