Tout commence par un départ précipité de Besançon,[:] si bien que nous en avons laissé  une batterie sur le trottoir, lorsque mon ami Alexandre chargeait ses affaires dans ma voiture. Nous nous en rendons compte à quelques kilomètres de notre première destination, le lac Léman. Tant pis, ma batterie nous suffira. Nous attaquons une zone du « Grand lac » que nous n’avons jamais pêché. La pêche est très difficile sur le Léman depuis le printemps et nous tenons à vérifier si la totalité du Lac est sur « OFF ».

Nous naviguons les yeux sur le sondeur afin de trouver des zones pouvant abriter des brochets. Cassures, pentes douces, herbiers jusqu’à 13 m de profondeur… Tout y est pour accueillir du poisson. Malheureusement, nous ne trouverons que peu de boules de poissons fourrage mais surtout aucuns brochets. Alex prendra tout de même un poisson de 70 cm environ, entre deux eaux. Une capture un peu inattendue.

 

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Il est 17h30 quand nous mettons fin à la session Léman. Nous avons découvert une zone pleine de promesse, ou nous reviendrons prochainement. Cap sur Annecy pour le coup du soir. Nous sommes partis pour une heure de pêche, le temps pour moi de capturer deux brochets.

 

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Le lendemain nous débutons la journée sur un plateau. Rapidement les poissons répondent à l’appel sur mon skeleton 14 cm mais les touches sont inferrables. Alex enchaîne aussi les touches, et capture un premier brochet. Nous prendrons une quantité impressionnante de tapes, sans pouvoir les ferrer. Les marques laissées sur nos leurres souples nous laissent penser à de petits brochets dépassant guère la taille de nos leurres. 

Durant l’après-midi, le ciel se couvre, et la fréquence des touches s’étale. Nous ferons régulièrement des captures modestes. Soudain, je sens mon Shad GT 18 cm se faire engloutir. Un ferrage puissant et un violant coup de gueule du poisson ont rompu la tresse en moins d’une seconde. Ce devait être un gros brochet, mais de là à casser la tresse… je remonte ma ligne et un peu plus tard, une nouvelle touche. Le poisson à l’air gros et il est bien au bout et puis, nouvelle casse après deux secondes de bagarre. Une tresse presque neuve m’ayant permis de mettre sec mon dernier record. Je suis atterré. Je décide par sécurité, d’enlever 30 m de tresse avant de remonter ma ligne. Touche et … inutile de vous décrire la suite, j’ai juste dévidé mon moulinet pour mettre la tresse à la poubelle.

Après une nuit de sommeil, les mésaventures de la veille sont oubliées. Le temps a changé, il pleut et le vent se lève. Alex prendra rapidement des brochets de petites tailles. Quant à moi pas une touche.

 

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Il y a beaucoup moins de touches que la veille, mais les poissons actifs semblent plus gros que ceux de la veille car nos ferrages sont à chaque fois dans le dure. La journée passe et nous ferons quelques brochets corrects. Les touches se font rares, la pluie ne s’est jamais arrêtée de tomber et le vent souffle de plus en plus fort. Un orage arrive. Concentré, nous continuons à pêcher jusqu’à la capture d’un brochet de 92 cm.

Enfin un beau poisson, on l’a pas volé celui-là.

 

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Le temps se dégrade et la foudre tombe à quelques centaines de mètres du lac. Nous nous abritons une heure, puis l’orage partit, nous reprenons la pêche. Une dernière capture ne suffit à nous motiver à affronter la pluie et le vent, et nous sommes frigorifiés. Il est temps de se sécher et de reprendre la route.

 

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A très bientôt,

Matthieu Pornon

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