[:]Bonjour à tous,  

Lors de mes dernières vacances au Sénégal, j’ai eu le privilège de pouvoir pêcher sur le fleuve frontalier avec le mali, la Falémé.

 

Ce séjour, au combien enrichissant  m’a permis de prendre du recul sur les méthodes de pêche occidentales et je me suis rendu compte que malgré tous nos efforts nous avons encore beaucoup à apprendre.

Avant de commencer la session quelques informations sont nécessaires…

Tout d’abord le fleuve est en décrue à cette période de l’année, les gros poissons n’y sont donc pas majoritaires. La pêche façon streetfishing est donc la plus prenante et la plus conseillée si l’on veut accroître ses chances de faire une prise.

Bien qu’il n’y ait pas de crocodiles et que les hippopotames se fassent rare, il est préférable de ne pas trop s’éloigner des habitations, car nous ne sommes jamais à l’abri de rencontrer des animaux sauvages, et dans tous les cas ne jamais s’aventurer seul.

Muni d’une canne de puissance médium et de divers leurres pouvant facilement s’adapter selon la situation, je commence doucement a prospecter les bordures du fleuve.

Les postes sont assez marqués, en effet beaucoup de branches forment des refuges parfaits aux espèces carnassières.

La pêche peut enfin commencer: les leurres de petite taille tels que les streetbait sont plutôt appréciés mais je suis époustouflé par la rapidité des attaques, les touches sont saccadées et très violentes, lorsque j’arrive enfin à piquer un poisson je suis impressionner de sa petite taille vu la violence du combat.

Voilà un petit spécimen de poisson carnassier présent dans le fleuve. Je prendrai une petite dizaine de poissons de ce gabarit lors de ma petite sortie.

 

Le lendemain, un pêcheur local me propose une sortie en pirogue que j’accepte volontiers. Cette fois j’ai 3heures de pêche devant moi. Je choisis bien mon matériel.

Une fois l’action de pêche commencée j’essaye de discuter avec mon batelier. Il m’explique que c’est la première fois qu’il voit une canne à pêche.

Je laisse dériver un shad gt 11cm blanc dans le courant fort léger et je sonde le fond à la recherche de fosse.

Ce fut une bonne initiative car au bout d’une demie heure je prends une «cartouche» fulgurante, ferrage le frein se met à  siffler pendant quelques secondes et plus rien.

le poisson s’est décroché, mes mains et mes jambes tremblent tellement que je dois  m’asseoir. Il fait plus de 40°c et pourtant j’ai des sueurs froides, je réalise que j’ai certainement décroché le poisson de ma vie…

Je me ressaisis, lorsque mon skippeur pointe du doigt un banc de petit baitfish en m’expliquant que ces poissons sont les proies favorites des carnassiers.

Il me faut donc trouver une copie conforme et j’ai tout de suite à l’esprit le baby buster shad 7.5cm sur une monture Laurent Jauffret. Armée d’un triple les risques de décrocher sont moindres.

Après une animation très lente sur le fond, accompagnée de quelques coups de scion, je ressens une tirée brève mais sèche.

A ma grande surprise,  je me rends compte que c’est une perche du Nil,  version miniature certes mais qui me satisfait!

Après une courte dérive il est l’heure pour moi de rentrer et de reprendre l’aventure.

En partant, je gratifie mon skippeur d’un salaire bien mérité.

Bien que n’ayant pris aucun poisson  record, je suis très satisfait de cette expérience, de l’enrichissement de ce voyage, des paysages, et du temps qu’il faisait.

Un nouveau voyage est  prévu pour l’année prochaine et j’ai déjà hâte…

L’Afrique est vraiment un continent magique qui laisse rêveur…

Thomas LEMAIRE

     

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